Cette année, la classe de CE2 de Martine Dreville à l’école d’Ampuis a participé au rallye mathématique transalpin (RMT).
Ce rallye se passe en deux parties : les classes participent d’abord à 2 épreuves constituées de 4 à 5 problèmes mathématiques « ouverts ». Les enseignants préparent leurs élèves à travailler en groupe, à chercher ; mais le jour des épreuves, ils ne doivent pas intervenir. Les élèves ont droit à tous les outils qu’ils veulent, à l’exception de leur enseignant ! Ensuite, les classes sélectionnées participent à l’épreuve finale.
Les CE2 de Martine Dreville sont arrivés en finale. Puis, ils ont obtenu la deuxième place sur 75 classes de CE2. Ils sont médaille d’argent. Ils sont fiers… leur maîtresse aussi !

Leur enseignante a trouvé cette expérience très intéressante. Elle pratique depuis longtemps la recherche en groupes sur des résolutions de problèmes « différents ». Elle explique : « Ce qui est moins habituel, c’est l’idée de se mettre d’accord sur ce qu’on rend. C’est plus compliqué et lorsqu’on y arrive on a fait un grand pas ! »

Les élèves ont commenté leur expérience. Ils ont aimé travailler en groupe : « C’est mieux parce qu’on a plusieurs idées, on a plus de réponses. » Certains élèves préfèrent pourtant travailler seuls ! Car « c’est difficile d’accepter les idées des autres. »
Effectivement, cela présente quelques difficultés : « Quand on n’est pas d’accord sur la réponse, c’est difficile de choisir ». Dans le cadre du RMT, la classe doit présenter une seule réponse pour chaque problème.
Une autre difficulté évoquée par les élèves réside dans la lecture des énoncés : avant d’être un travail mathématique, il s’agit de lecture de textes complexes, qu’il faut lire plusieurs fois avant de les comprendre parfaitement. « Les problèmes étaient difficiles car on ne lisait pas bien l’énoncé. »
Tous ont noté les progrès qu’ils ont réalisés entre la première épreuve et la finale. « Au début, c’était difficile, car on n’allait pas voir les autres groupes pour s’entraider. A la fin, on y allait ».
Ils se sont organisés : « Pour ne pas tous faire le même, problème, on utilisait un tableau : c’était plus facile de savoir qui faisait quoi. »

Ils ont analysé les raisons de leur réussite :
• « La maîtresse nous a entraînés avec des problèmes de plus en plus difficiles tout au long de l’année. »
• « On a pris l’habitude de travailler ensemble, de présenter et justifier nos réponses. »
• « Après chaque rallye, la maîtresse nous a fait retravailler les problèmes du rallye ; on a cherché pourquoi on n’avait pas réussi. »